4 arguments pourquoi l’IA ne pourrait pas remplacer les coachs :
- L’IA est incapable de réfléchir. Elle peut juste reproduire les séquences des mots et des phrases le plus probables. Or, la capacité de réflexion est une des bases de coaching réussi.
- L’IA n’a pas de personnalité. C’est l’utilisateur qui crée une imitation d’une personnalité en définissant un cadre précis « tu es un cadre dirigeant dans un grand groupe internationale » ou bien « tu es une femme de 35 ans experte en bien-être » … Or le coach travail avec sa personnalité. C’est cela qui fait que les clients s’entendent bien avec un coach plutôt qu’avec un autre.
- La qualité de dialogue. L’IA n’a qu’un niveau très superficiel de compréhension dans une conversation. Toutes les subtilités de syntaxe, de l’humour ou de sarcasme lui échappent. Elle est incapable de détecter le changement subtil de ton, de l’énergie ou encore de l’expression de visage de son vis-à-vis. Or l’écoute active est l’une des compétences fondamentales pour un coach. Toutes les questions transformatrices viennent de l’écoute active.
- L’IA n’a pas d’empathie ni d’expérience de vie. Elle imite le comportement humain, elle peut accumuler des histoires des autres. Mais elle reste dans l’incapacité d’avoir une compréhension profonde de l’esprit humain. Un coach, c’est un métier qui est basé sur la bienveillance, l’empathie et la capacité de comprendre les difficultés de son client et la foi en sa capacité de les surmonter.
Tout ça nous amène à penser que les compétences de coaching (on les appelle aussi les méta-compétences) seront de plus en plus recherchées par les recruteurs avec le développement de l’IA.
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